Uncle Clinton levait au début des années 70 une armée de freaks pour aller effrayer cette Amérique trop propre, à la fin de cette même décennie il en appelle à tous les vaillants désireux d’aller « rescue dance music from the blah ». Les bases sont donc posées : Uncle Jam wants you ! Non pas pour aller donner ta vie au Viet-Nam mais pour aller lui prêter main forte dans sa quête de funk. Astique ton Flashlight et charge à bloc ton Bop Gun : la guerre est ouverte. Les semelles vont donc fumer, le dancefloor va subir des dommages irréversibles.
Même si ce n’est pas du Funkadelic dans la grande tradition, il n’en reste pas moins un album de funk qui déroule un groove bougrement efficace : Freak of The Week , Uncle Jam , et Knee Deep (on ne compte plus le nombre de fois où ce titre a été samplé, De La Soul avec Me, Myself & I étant sans doute le plus fameux) soit 3 grands classiques du P., voilà le menu parcours du combattant-abdo-traine-toi-dans-la-boue-tractions d’Uncle Jam. Une ration bien consistante avant d’aller au front. Rompez ! Un morceau « guitare » pour reprendre son souffle puis un peu de détente : direction le piano-bar pour GI avec Holly Wants To Move To California et son ambiance très fin de soirée où l’on imagine aisément Clinton le smoking plus très frais et le cerveau encore moins poussant la chansonnette un verre de whisky dans une main et une cigarette dans l’autre le tout sous le regard indifférent voire gêné de l’assistance. Un titre qui fait surtout bien rire et qui préfigure les délires d’un ODB s’improvisant crooner sur l’album Nigga Please . Enfin, pour la bleusaille qui serait tenter de tirer au flanc, Field Manœuvre réveille tout le monde façon Clint Eastwood dans Le Maître De Guerre : « move it move it move it !! » Du funk qui ne rigole pas ! Du funk battle-dressed qui marche à la baguette !
MAIS, et j’en viendrai aux mains avec quiconque m’empêcherait de faire cette précision, dire que nous avons affaire un album de Funkadelic serait en quelque sorte mentir, coulé dans le groove épais de Parliament, la furia Funkadelic ne réapparait que de façon épisodique. Exemple : il faut tout de même attendre plus de 7 minutes avant l’entrée (certes efficace) de Hampton. Pour le coup donc, la guitare Funkadelikienne n’est plus trop d’actualité et, même si elle délivre de bons moments, les morceaux ne sont pas construits pour et autour d’elle comme ce fût le cas dans le passé avec les meilleurs crus du groupe. C’est pourquoi je demande officiellement l’ouverture d’une commission chargée de reclasser cet album (et tant qu’on n’y est One Nation Under a groove) dans la liste des albums de Parliament parce qu’à moins d’être familier du genre, on n’y comprend plus rien !
Bon album, quoiqu'inégal.
Même si ce n’est pas du Funkadelic dans la grande tradition, il n’en reste pas moins un album de funk qui déroule un groove bougrement efficace : Freak of The Week , Uncle Jam , et Knee Deep (on ne compte plus le nombre de fois où ce titre a été samplé, De La Soul avec Me, Myself & I étant sans doute le plus fameux) soit 3 grands classiques du P., voilà le menu parcours du combattant-abdo-traine-toi-dans-la-boue-tractions d’Uncle Jam. Une ration bien consistante avant d’aller au front. Rompez ! Un morceau « guitare » pour reprendre son souffle puis un peu de détente : direction le piano-bar pour GI avec Holly Wants To Move To California et son ambiance très fin de soirée où l’on imagine aisément Clinton le smoking plus très frais et le cerveau encore moins poussant la chansonnette un verre de whisky dans une main et une cigarette dans l’autre le tout sous le regard indifférent voire gêné de l’assistance. Un titre qui fait surtout bien rire et qui préfigure les délires d’un ODB s’improvisant crooner sur l’album Nigga Please . Enfin, pour la bleusaille qui serait tenter de tirer au flanc, Field Manœuvre réveille tout le monde façon Clint Eastwood dans Le Maître De Guerre : « move it move it move it !! » Du funk qui ne rigole pas ! Du funk battle-dressed qui marche à la baguette !
MAIS, et j’en viendrai aux mains avec quiconque m’empêcherait de faire cette précision, dire que nous avons affaire un album de Funkadelic serait en quelque sorte mentir, coulé dans le groove épais de Parliament, la furia Funkadelic ne réapparait que de façon épisodique. Exemple : il faut tout de même attendre plus de 7 minutes avant l’entrée (certes efficace) de Hampton. Pour le coup donc, la guitare Funkadelikienne n’est plus trop d’actualité et, même si elle délivre de bons moments, les morceaux ne sont pas construits pour et autour d’elle comme ce fût le cas dans le passé avec les meilleurs crus du groupe. C’est pourquoi je demande officiellement l’ouverture d’une commission chargée de reclasser cet album (et tant qu’on n’y est One Nation Under a groove) dans la liste des albums de Parliament parce qu’à moins d’être familier du genre, on n’y comprend plus rien !
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