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Disquaire indépendant depuis 1996 situé au 40, rue des fontaines, 60600 Clermont de l'oise
Si la perfection n'avait pas été atteinte dans ce disque, s'il n'y avait eu, ne serait-ce qu'un seul titre à oter, je vous jure qu'il aurait fait une ombre telle que je ne l'aurais pas commenté ...
J'aimerai qu'un jour , on me raconte enfin ce qui a poussé le producteur, le manager, l'entourage d'Amy Winehouse à approcher le studio Daptone...
Car, mon véritale sentiment à propos de cet album, c'est qu'il s'agit là d'une parfaite adéquation entre le talent de la chanteuse, et la maitrise du jeu des Dap kings dont on ne retrouve d'ailleur pas la totalité des membres dans l'album.
Ce groupe, les Dap kings , est né dans la moitié des années 90, de la rencontre de musiciens New Yorkais tous férus de soul, de funk, de rhythm and blues ( Notez que j'écris le terme Rhytm and blues en toutes lettres, afin que vous ne confondiez surtout pas avec un tout autre genre qui s'en est approprié scandaleusement les initiales...).
A l'écoute des nombreux disques sortis sur leur label Daptone, vous devinerez instinctivement pourquoi il parait absolument impératif de mentionner ici que la reussite de cet album réside en grande partie dans l'acharnement des membres de ce groupe à vouloir restituer exactement le son black des années 67 à 69.
Si vous n'avez jamais vu ce groupe sur scène, si vous n'avez pas encore acheté n'importe quel album de Sharon Jones, vous ne saurez pas de quoi je parle.
IL semblerait qu'il viennent d'un autre temps...En concert , dix secondes après l'intro, vous regardez votre voisin afin de verifier qu'il est toujours là , car vous, ca fait déja près d'une minute maintenant que vous etes rentré dans la machine à remonter le temps, et , chose étrange, tous les spectateurs ont le meme sentiment, ce qui crée instinctivement une ambiance très particulière...
Et, pour etre encore plus authentique, ils ont trouvé la perle noire qui les accompagneront depuis quelques années en la personne de Sharon Jones, veritable panthère au tempérament survolté, d'une générosité sans faille, n'hésitant jamais à chaque concert , à faire monter sur scène garçons et filles pour esquisser avec eux les légendaires pas du boogaloo.Vous avez du reste pu m'apercevoir, à chacuns de leurs concert parisiens.C'est devenu un rituel, je DOIT monter sur scène dès qu'elle me voie...
Je ne peux m'empecher d'avoir une pensée pour cette magnifique personne qu'est Sharon, à l'idée qu'on ait pu encenser à ce point l'album chroniquer ici, sans qu'elle n'aie eu l'occasion d'apparaitre nul par , et qu'elle n'ai non plus souhaité y etre associée...
Je devine la mélancolie qui a pu l'habiter quelques temps.
Le succès considérable de l'album d'Amy Winehouse aura néanmoin permis de faire découvrir un genre qui, jusque là restait dans l'ombre des catalogues de la Tamla Motown, de Chess, ou d'Atlantic, et rien que pour cela, je lui tire ma reverence
La jeune chanteuse rentrera , grace à « Back to black « dans le cercle très fermé des 1000 premières plus grosses fortune du royaume uni, et pourra se targuer d'avoir sorti l'un des albums majeurs des années 2000.
Mais jamais aucuns de ces futurs albums ne pourra ` sonner ` comme celui là, et c'est là la deception...
Du reste, au regard de son dernier opus, vous ne trouverez aucune mention faite du label Daptone, ni d'aucuns de ces musiciens...
Ps : Une nouvelle fois, je vous suggère la version vinyl, qui elle, n'est pas censurée (me and miss jones ), et vous aurez également l'occasion d'échapper en bonus , si je puis dire, à l'odieuse version rappée de ` you know i'm no good `...
J'aimerai qu'un jour , on me raconte enfin ce qui a poussé le producteur, le manager, l'entourage d'Amy Winehouse à approcher le studio Daptone...
Car, mon véritale sentiment à propos de cet album, c'est qu'il s'agit là d'une parfaite adéquation entre le talent de la chanteuse, et la maitrise du jeu des Dap kings dont on ne retrouve d'ailleur pas la totalité des membres dans l'album.
Ce groupe, les Dap kings , est né dans la moitié des années 90, de la rencontre de musiciens New Yorkais tous férus de soul, de funk, de rhythm and blues ( Notez que j'écris le terme Rhytm and blues en toutes lettres, afin que vous ne confondiez surtout pas avec un tout autre genre qui s'en est approprié scandaleusement les initiales...).
A l'écoute des nombreux disques sortis sur leur label Daptone, vous devinerez instinctivement pourquoi il parait absolument impératif de mentionner ici que la reussite de cet album réside en grande partie dans l'acharnement des membres de ce groupe à vouloir restituer exactement le son black des années 67 à 69.
Si vous n'avez jamais vu ce groupe sur scène, si vous n'avez pas encore acheté n'importe quel album de Sharon Jones, vous ne saurez pas de quoi je parle.
IL semblerait qu'il viennent d'un autre temps...En concert , dix secondes après l'intro, vous regardez votre voisin afin de verifier qu'il est toujours là , car vous, ca fait déja près d'une minute maintenant que vous etes rentré dans la machine à remonter le temps, et , chose étrange, tous les spectateurs ont le meme sentiment, ce qui crée instinctivement une ambiance très particulière...
Et, pour etre encore plus authentique, ils ont trouvé la perle noire qui les accompagneront depuis quelques années en la personne de Sharon Jones, veritable panthère au tempérament survolté, d'une générosité sans faille, n'hésitant jamais à chaque concert , à faire monter sur scène garçons et filles pour esquisser avec eux les légendaires pas du boogaloo.Vous avez du reste pu m'apercevoir, à chacuns de leurs concert parisiens.C'est devenu un rituel, je DOIT monter sur scène dès qu'elle me voie...
Je ne peux m'empecher d'avoir une pensée pour cette magnifique personne qu'est Sharon, à l'idée qu'on ait pu encenser à ce point l'album chroniquer ici, sans qu'elle n'aie eu l'occasion d'apparaitre nul par , et qu'elle n'ai non plus souhaité y etre associée...
Je devine la mélancolie qui a pu l'habiter quelques temps.
Le succès considérable de l'album d'Amy Winehouse aura néanmoin permis de faire découvrir un genre qui, jusque là restait dans l'ombre des catalogues de la Tamla Motown, de Chess, ou d'Atlantic, et rien que pour cela, je lui tire ma reverence
La jeune chanteuse rentrera , grace à « Back to black « dans le cercle très fermé des 1000 premières plus grosses fortune du royaume uni, et pourra se targuer d'avoir sorti l'un des albums majeurs des années 2000.
Mais jamais aucuns de ces futurs albums ne pourra ` sonner ` comme celui là, et c'est là la deception...
Du reste, au regard de son dernier opus, vous ne trouverez aucune mention faite du label Daptone, ni d'aucuns de ces musiciens...
Ps : Une nouvelle fois, je vous suggère la version vinyl, qui elle, n'est pas censurée (me and miss jones ), et vous aurez également l'occasion d'échapper en bonus , si je puis dire, à l'odieuse version rappée de ` you know i'm no good `...
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