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Disquaire indépendant depuis 1996 situé au 40, rue des fontaines, 60600 Clermont de l'oise
Qui ne craindrait pas d’etre médiocre, banal, en commentant un disque d’Aretha Franklin ?
Tout ou presque semble avoir déjà été dit. Du talent précoce (elle sort son premier disque à 14 ans ) à la mutation qui c’est opérée en quittant Columbia pour Atlantic Record ( 1967 ) avec lequel elle signera ses meilleurs albums. De son statut de Queen of soul jamais démenti grace à cette voix unique, reconnaissable entre toutes, et encore aujourd’hui.
Sur qu’il faille être un peu audacieux pour oser s’approcher d’un peu trop près…
Je m’approche justement, non seulement sans peur, mais comme privilégié, pour faire connaître, ou redécouvrir un album sorti dans la deuxième tranche de l’année 1974 .
Je le conseille à celles et ceux qui vont parfois loin dans leurs quête, et peuvent passer à coté de l’essentiel, ainsi qu’aux autres qui se seraient arrêtés à la période 67-69 en pensant que tout avait été dit .
Je ne boude pas non plus mon plaisir à vous évoquer le fait qu’il s’agisse d’un des rare albums d’Aretha uniquement disponible en vinyle à ce jour, ce qui décuple mon enthousiasme à lui faire enfin une révérence nécessaire .
Aretha Franklin a 32 ans quand elle enregistre ce disque sur Atlantic. Le registre restera donc fondamentalement soul, entourée de musicien tous aussi chevronnés les uns les autres. Pour en nommer les plus connus : Richard Tee aux clavier ; Bernard Purdie à la batterie ; Hugh McCracken et Cornell Dupree à la guitare ; Chuck Rainey et Gordon Edwards à la basse, Aretha en personne jouera toutes les parties aux piano, les cordes et les cuivres arrangés par le célébrissime Arif Mardin.
Neuf titres composés par des artistes aussi talentueux que Stevie Wonder, But Bacharach et Hal Davis, et sa sœur ainée Carolyn entre autres.
Un album qui prend une direction très soul de bout en bout, avec un délicat mélange gospel dont elle seule à le secret.
Chacun y distinguera ces propres préférences, du style soul- blues lent de ‘ You move me ‘, ou encore dans une tendance gospel-soul qui on fait sa réputation dans « Sing it again ‘.
La mienne va directement vers trois titres de la première face : ’When you get right down to it ‘ ; ‘ You ‘ll never get to heaven ‘ et surtout ‘ Don’t go breaking my heart ‘ ou Aretha explose littéralement dans le morceau le plus rapide de l’album, un titre époustouflant ne figurant sur aucune compilation, jamais diffusé en radio. Une hérésie, une vraie qui sera réparée peut etre un jour quand il se décideront à le rééditer en cd…
En attendant, procurez vous le vinyle, il est en plus très abordable, et la photo cadrée au millimètre ( !) la montrant uniquement vêtue d’une fourrure blanche est des plus suggestive…
Tout ou presque semble avoir déjà été dit. Du talent précoce (elle sort son premier disque à 14 ans ) à la mutation qui c’est opérée en quittant Columbia pour Atlantic Record ( 1967 ) avec lequel elle signera ses meilleurs albums. De son statut de Queen of soul jamais démenti grace à cette voix unique, reconnaissable entre toutes, et encore aujourd’hui.
Sur qu’il faille être un peu audacieux pour oser s’approcher d’un peu trop près…
Je m’approche justement, non seulement sans peur, mais comme privilégié, pour faire connaître, ou redécouvrir un album sorti dans la deuxième tranche de l’année 1974 .
Je le conseille à celles et ceux qui vont parfois loin dans leurs quête, et peuvent passer à coté de l’essentiel, ainsi qu’aux autres qui se seraient arrêtés à la période 67-69 en pensant que tout avait été dit .
Je ne boude pas non plus mon plaisir à vous évoquer le fait qu’il s’agisse d’un des rare albums d’Aretha uniquement disponible en vinyle à ce jour, ce qui décuple mon enthousiasme à lui faire enfin une révérence nécessaire .
Aretha Franklin a 32 ans quand elle enregistre ce disque sur Atlantic. Le registre restera donc fondamentalement soul, entourée de musicien tous aussi chevronnés les uns les autres. Pour en nommer les plus connus : Richard Tee aux clavier ; Bernard Purdie à la batterie ; Hugh McCracken et Cornell Dupree à la guitare ; Chuck Rainey et Gordon Edwards à la basse, Aretha en personne jouera toutes les parties aux piano, les cordes et les cuivres arrangés par le célébrissime Arif Mardin.
Neuf titres composés par des artistes aussi talentueux que Stevie Wonder, But Bacharach et Hal Davis, et sa sœur ainée Carolyn entre autres.
Un album qui prend une direction très soul de bout en bout, avec un délicat mélange gospel dont elle seule à le secret.
Chacun y distinguera ces propres préférences, du style soul- blues lent de ‘ You move me ‘, ou encore dans une tendance gospel-soul qui on fait sa réputation dans « Sing it again ‘.
La mienne va directement vers trois titres de la première face : ’When you get right down to it ‘ ; ‘ You ‘ll never get to heaven ‘ et surtout ‘ Don’t go breaking my heart ‘ ou Aretha explose littéralement dans le morceau le plus rapide de l’album, un titre époustouflant ne figurant sur aucune compilation, jamais diffusé en radio. Une hérésie, une vraie qui sera réparée peut etre un jour quand il se décideront à le rééditer en cd…
En attendant, procurez vous le vinyle, il est en plus très abordable, et la photo cadrée au millimètre ( !) la montrant uniquement vêtue d’une fourrure blanche est des plus suggestive…
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