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Disquaire indépendant depuis 1996 situé au 40, rue des fontaines, 60600 Clermont de l'oise
Tout a commencé un jour en lisant un interview de Gilles Peterson dans un numéro de Nova Mag je crois..
A cette époque, je suivais le gars de près, et les disques qu’il citait me semblaient intéressants à découvrir : une oreille aussi éclectique cache toujours des trésors..
A la fin de cette interview, le journaliste le lance sur le sujet du disque à emmener sur l’ile déserte. Il réponds alors instinctivement « Butch Cassidy And The Sundance Kid » de Burt Bacharach..
Etonnant ! , je l’aurai plutôt imaginé avec un plan soul, ou jazz de haute pointure, mais non, ce disque, et pas un seul autre..
Bon
Arrive bientôt l’époque des brocantes, je vais très probablement en toucher un !!
Je me trompe une première fois en achetant « Pat Garrett and Billy the Kid », avec Bob Dylan, vous vous souvenez non ?
Je me rends en fait compte assez rapidement que le lp est pas si courant que ça, mais avec patience, on y arrive toujours !!
C’est chose faite quelques semaines plus tard…
Immédiatement, le ton est donné dès les premières secondes, c’est frais comme une brise aux premiers jours du printemps, vous mets dans un bain duquel vous ne ressortirez que 26 mn plus tard..
Vous avez bien lu !!! 26 mn !!! ce qui semble extrêmement court pour une bande originale.
Mais un petit détail, un seul…rien n’est à jeter.
Du reste, je n’ai jamais pris l’habitude d’écouter quelconque album montre en main .
Non, sérieusement…
Ce disque est tout simplement radieux, il déploie un enthousiasme captivant, il en irradie quelque chose qui a attrait à l’insouciance, à la légèreté..Je ne connais aucun autre disque me faisant cet effet.
Mettez-le dans votre voiture par temps de pluie, et je vous promets un arc en ciel dans les premières minutes..
Vous vous surprendrez même alors à observer votre sourire dans le rétroviseur, car là, tout est permis, car vous êtes DANS un film, le votre en particulier ! Celui qui vous amènera de chez vous à la gare, ou tout autre trajet…
Il vous transporte dans une dimension ou la désinvolture est reine. Vous pensez toucher terre ? , vous vous trompez à demi..
Le disque est composé au trois quart d’instrumentaux qui sont pour moi tous aussi bons les uns les autres, ils collent si intelligemment aux scènes du film qu’il est encore une fois dans ce cas, totalement impossible de les en dissocier..
Ce disque est un bijou qui ne cessera jamais d’étinceler d’une même lumière à chaque nouvelle écoute, et vous acculera à découvrir ensuite un film que vous n’avez peut être par chance, jamais vu.
Oui, une vraie chance ! Car vous auriez ainsi l’occasion de vous l’approprier avant de les découvrir dans le contexte pour lequel Burt Bacharach les avaient écrite..
Sincèrement, je trouve dommage que Paul Newman n’ai joué que dans un seul film dont cet artiste aura signé la musique, tant le mariage du jeu frivole de ce dernier se combine à merveille avec l’aisance du compositeur…
J’ai cette image en tête, les yeux bleus de l’acteur, et cette mélodie extraite du film « Not Goin Home Anymore » …
A cette époque, je suivais le gars de près, et les disques qu’il citait me semblaient intéressants à découvrir : une oreille aussi éclectique cache toujours des trésors..
A la fin de cette interview, le journaliste le lance sur le sujet du disque à emmener sur l’ile déserte. Il réponds alors instinctivement « Butch Cassidy And The Sundance Kid » de Burt Bacharach..
Etonnant ! , je l’aurai plutôt imaginé avec un plan soul, ou jazz de haute pointure, mais non, ce disque, et pas un seul autre..
Bon
Arrive bientôt l’époque des brocantes, je vais très probablement en toucher un !!
Je me trompe une première fois en achetant « Pat Garrett and Billy the Kid », avec Bob Dylan, vous vous souvenez non ?
Je me rends en fait compte assez rapidement que le lp est pas si courant que ça, mais avec patience, on y arrive toujours !!
C’est chose faite quelques semaines plus tard…
Immédiatement, le ton est donné dès les premières secondes, c’est frais comme une brise aux premiers jours du printemps, vous mets dans un bain duquel vous ne ressortirez que 26 mn plus tard..
Vous avez bien lu !!! 26 mn !!! ce qui semble extrêmement court pour une bande originale.
Mais un petit détail, un seul…rien n’est à jeter.
Du reste, je n’ai jamais pris l’habitude d’écouter quelconque album montre en main .
Non, sérieusement…
Ce disque est tout simplement radieux, il déploie un enthousiasme captivant, il en irradie quelque chose qui a attrait à l’insouciance, à la légèreté..Je ne connais aucun autre disque me faisant cet effet.
Mettez-le dans votre voiture par temps de pluie, et je vous promets un arc en ciel dans les premières minutes..
Vous vous surprendrez même alors à observer votre sourire dans le rétroviseur, car là, tout est permis, car vous êtes DANS un film, le votre en particulier ! Celui qui vous amènera de chez vous à la gare, ou tout autre trajet…
Il vous transporte dans une dimension ou la désinvolture est reine. Vous pensez toucher terre ? , vous vous trompez à demi..
Le disque est composé au trois quart d’instrumentaux qui sont pour moi tous aussi bons les uns les autres, ils collent si intelligemment aux scènes du film qu’il est encore une fois dans ce cas, totalement impossible de les en dissocier..
Ce disque est un bijou qui ne cessera jamais d’étinceler d’une même lumière à chaque nouvelle écoute, et vous acculera à découvrir ensuite un film que vous n’avez peut être par chance, jamais vu.
Oui, une vraie chance ! Car vous auriez ainsi l’occasion de vous l’approprier avant de les découvrir dans le contexte pour lequel Burt Bacharach les avaient écrite..
Sincèrement, je trouve dommage que Paul Newman n’ai joué que dans un seul film dont cet artiste aura signé la musique, tant le mariage du jeu frivole de ce dernier se combine à merveille avec l’aisance du compositeur…
J’ai cette image en tête, les yeux bleus de l’acteur, et cette mélodie extraite du film « Not Goin Home Anymore » …
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