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Disquaire indépendant depuis 1996 situé au 40, rue des fontaines, 60600 Clermont de l'oise
Alors que j’avais vu défiler depuis la classe de cm1 de piètres orateurs peu inspirés, nous surinant les joies de la flute à bec, les cours d’harmonium, et autres comptines appartenant à un passé révolu, voici qu’un beau jour de Septembre j’allais découvrir l’envers du décors..
J’ai le souvenir de ce professeur de musique, Mr Joel Hannier, qui se démarqua immédiatement de ces prédécesseurs en cette sainte matinée, un homme énergique, passionné, et ce petit quelque chose de rieur dans ces yeux , une espièglerie mêlée à un érudition et une soif d’enseigner totalement distincte et atypique.
Nous somme maintenant assis.., une odeur de tabac brun dans la pièce, et pipe à la main, se posant sur le coté de son bureau il nous montre du doigt cette affiche collé à la porte, montrant un Charles Aznavour bras croisés..
- Voici un artiste !
Et montrant maintenant une autre de Mike Brant ..
- Et là , une vedette…
Le ton était donné, rien ne sera plus comme avant me disais-je…
Un homme passionné jusqu’au bout des ongles qui se devait parfois d’imaginer que plus tard..bien plus tard, il allait faire éclore ces propos sous diverses formes…
Je me souviens qu’il parlait fréquemment d’un autre artiste, français lui aussi, et qui avait une stature toute particulière à cette époque..
Michel Polnareff
Un homme dont la carrière reste encore exemplaire, une discographie aussi riche que singulière, un parcours qui l’amènera à un avènement mérité , et qui légitime le succès lorsqu’il provient de la combinaison du travail acharné, et d’un sens très aigu du spectacle, de la scène qui vous accule toujours a plus d’authenticité..
Nous avons tous et toutes en tête au moins cinq mélodies immédiatement reconnaissables de son répertoire, portant cette même touche, toujours une ambiance particulière ou sont mêlés des mélodies d’un rare raffinement, et des paroles au ton intemporels et poétiques
Je les connais moi aussi évidemment…mais j’ignorai qu’il avait été également l’auteur d’un disque qui se démarqua de sa discographie, et qui apparut tel le premier réel tournant dans sa carrière, un virage pris en 1971, alors qu’il décidait d’enregistrer à Londres dans les studios d’Abbey road…
En résultera un album exceptionnel, qui devait à l’origine être conceptuel comme certains de cette même époque.
Projet qu’il abandonnera, mais dont en sent les prémices immédiatement sur la face A plus particulièrement…
Des titres instrumentaux s’enchainent pour un voyage musical des plus élaborés…des orchestrations totalement époustouflantes mêlant les cordes aux cuivres, les guitares aux claviers fender , et une voix magistrale…
Bien que l’on s’aperçoive de la majesté de son contenu, aucuns titres ne semble se démarquer pour sortir en single, pas de tubes apparents qui seraient susceptibles de plaire à un public qu’il avait habitué à des airs accessibles et plus nonchalants.
Non, il s’agit d’une œuvre, éminente et entière, de celle que l’on fini par reconnaître la teneur toujours bien plus tard, comme si elle rentrait dans ce monde secret qui enferme des œuvres composées sans répondre automatiquement à quelconque potentiel commercial, et exécutées par les mains d’un maitre qui se serait émanciper le temps d’un album…
Je dédie ce papier à mon professeur de musique Joel Hannier, , qui lui aussi semblait avoir compris certaines choses, et décidé de prendre une toute autre direction , de celles dont on comprend bien plus tard la densité humaine..
Merci Mr Hannier, merci
J’ai le souvenir de ce professeur de musique, Mr Joel Hannier, qui se démarqua immédiatement de ces prédécesseurs en cette sainte matinée, un homme énergique, passionné, et ce petit quelque chose de rieur dans ces yeux , une espièglerie mêlée à un érudition et une soif d’enseigner totalement distincte et atypique.
Nous somme maintenant assis.., une odeur de tabac brun dans la pièce, et pipe à la main, se posant sur le coté de son bureau il nous montre du doigt cette affiche collé à la porte, montrant un Charles Aznavour bras croisés..
- Voici un artiste !
Et montrant maintenant une autre de Mike Brant ..
- Et là , une vedette…
Le ton était donné, rien ne sera plus comme avant me disais-je…
Un homme passionné jusqu’au bout des ongles qui se devait parfois d’imaginer que plus tard..bien plus tard, il allait faire éclore ces propos sous diverses formes…
Je me souviens qu’il parlait fréquemment d’un autre artiste, français lui aussi, et qui avait une stature toute particulière à cette époque..
Michel Polnareff
Un homme dont la carrière reste encore exemplaire, une discographie aussi riche que singulière, un parcours qui l’amènera à un avènement mérité , et qui légitime le succès lorsqu’il provient de la combinaison du travail acharné, et d’un sens très aigu du spectacle, de la scène qui vous accule toujours a plus d’authenticité..
Nous avons tous et toutes en tête au moins cinq mélodies immédiatement reconnaissables de son répertoire, portant cette même touche, toujours une ambiance particulière ou sont mêlés des mélodies d’un rare raffinement, et des paroles au ton intemporels et poétiques
Je les connais moi aussi évidemment…mais j’ignorai qu’il avait été également l’auteur d’un disque qui se démarqua de sa discographie, et qui apparut tel le premier réel tournant dans sa carrière, un virage pris en 1971, alors qu’il décidait d’enregistrer à Londres dans les studios d’Abbey road…
En résultera un album exceptionnel, qui devait à l’origine être conceptuel comme certains de cette même époque.
Projet qu’il abandonnera, mais dont en sent les prémices immédiatement sur la face A plus particulièrement…
Des titres instrumentaux s’enchainent pour un voyage musical des plus élaborés…des orchestrations totalement époustouflantes mêlant les cordes aux cuivres, les guitares aux claviers fender , et une voix magistrale…
Bien que l’on s’aperçoive de la majesté de son contenu, aucuns titres ne semble se démarquer pour sortir en single, pas de tubes apparents qui seraient susceptibles de plaire à un public qu’il avait habitué à des airs accessibles et plus nonchalants.
Non, il s’agit d’une œuvre, éminente et entière, de celle que l’on fini par reconnaître la teneur toujours bien plus tard, comme si elle rentrait dans ce monde secret qui enferme des œuvres composées sans répondre automatiquement à quelconque potentiel commercial, et exécutées par les mains d’un maitre qui se serait émanciper le temps d’un album…
Je dédie ce papier à mon professeur de musique Joel Hannier, , qui lui aussi semblait avoir compris certaines choses, et décidé de prendre une toute autre direction , de celles dont on comprend bien plus tard la densité humaine..
Merci Mr Hannier, merci
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