|
Disquaire indépendant depuis 1996 situé au 40, rue des fontaines, 60600 Clermont de l'oise
IL n’est pas d’autre formes artistiques qui à mes yeux me semble plus éclatante que la musique, et qui laisse perpétuellement ces multiples fragrances m’emporter vers des lieus qu’elle seule connaît.
Certains sont d’une lueur éclatante et flambloyante, d’autres ont des couleurs placides et carressantes..
Il en existe d’autres qui réfèrent à l’accablement, à la torpeur et à l’alanguissement , c’est en ces lieus que je vous convie aujourd’hui, en découvrant un disque au parfum qui semble léger à priori, mais dont la ténacité vous surprendra, vous transportera vers un lieu que certains fuient parce qu’ils ne le connaissent que trop bien, et qui saura j’espère aussi convaincre les réfractaires lorsqu’il s’agit d’écouter la longue plainte de ces âmes perdues…
Le label Grapevine sort cette compilation en Juillet 2006, en plein été, comme s’il semblait moins douloureux de la découvrir en cette période propice à l’exaltation et à l’incouciance..
Saison qui laisse place à l’automne, qui elle sera plus disposée à certaine réminiscences…
Betty Harris entre avec « I can’t last much longer » le tempo le plus lent de l’album, 2.53 mn, pour qu’il revienne, pour dire qu’elle ne tiendra pas longtemps dans cet état, que s’il daignait, juste parfois , comme ça , lui rendre visite de temps à autres, ça l’aiderait à tenir …Vous dire que j’ai des frissons rien qu’à l’évoquer c’est très peu..je sens déjà comme une boule à la gorge…cet orgue, cette voix..quelque chose de désesperant, et d’insuportable…
« Say you will », chante maintenant Mr Joe Haywood,…cuivres discrets, comme à la période de Stax, accompagnant cette voix si douce
« Don’t set back »interpreté par Joe Diamond, là un tempo plus rapide, déterminé à se faire comprendre, il conjure lui aussi, mais semble si désemparé…Mon dieu quelle voix détonnante..
LIttle johnny Williams ; « A house ain’t a home » : Enorme…., des chœurs splendides suivant un timbre sans trémolos, puisant directement à la source…
Je suis obligé maintenant de confier qu’il s’agit là de l’une de mes préférées…Richard Caiton envellope d’une voix si généreuse qu’il ne semble pas exister quelconque femme qui puisse résister avec « Without your love ».. cette complainte, non vraiment, c’est sans commentaire…
Mais comment peut on simuler telle tragédie ?, je n’y crois pas… Zilla Mayes semble en pleine dépression dans « i love you still » c’est proprement édifiant…
Sous la forme d’une ballade simple, Ray Algère chante là cette douce complainte, très belle voix encore, généreuse et confie, tremblant, qu’elle le rend fou… « You’re driving me crazy »
Ca n’est pas parce qu’elle est partie qu’il se fera une raison et il le chante…, « Now That I've Lost You » - Eldridge Holmes vous fera basculer de gauche à droite nonchalamment sur son sort, avec une mélodie qui si belle qu’elle semble voiler sa détresse..
« You Call the Shots » par C.P. Love, dans la droite lignée de la tradition soul, plus légère, et très sincère aussi..
C’est dans cette chanson que l’on sent que le blues est encore très présent dans la soul music … « Love Is Like Fire (I Just Got Burned) » par Calvin Lee, rythme lent, chœurs épurés..
Au premières secondes de cette chanson, vous saurez qu’elle sera l’une de vos préférées…quelques accords mélancoliques à la guitare, suivies de cette magnifique voix, 3.29mn dans la peau de Mailyn Barbarin avec « Believe me »
David Robinson entre à la douzième place, avec « i care for you » , mélodie simple , timbre exceptionnel, un saxophone alto se détache comme pour empêcher cet homme de sombrer..
C’est dans la veine de Percy Sledge cette chanson d’ Earl King dans « A part of me » voix dévouée encore, à cette même cause…
Plus on approche la fin de cet album, plus on sent que l’on va avoir droit à l’une de ces trop nombreuse pépite qui illumine nos vies, « Confessing a feeling » de Tony Owens est quelque chose comme ça…c’est absolument bouleversant, no words…
James K-Nine voie ces larmes couler avec « Counting Teardrops » , rien n’y peut, c’est tout simplement impossible, 2.46mn pour tenter de les secher, mais sans grande conviction…
« His Love for Me » chante Inell Young, encore dans la tradition soul, très belle ballade en mid tempo typiquement 60’s, voix aigue, cuivres et chœur langoureux..
Ernie K-Doe tout aussi respectueux avec « You Got to Love Me » qu’il scande durant 3.21 mn..
Une chanson plus connue maintenant, et immortalisée par Sam é& Dave : « When Something Is Wrong with My Baby » et interprètée là par un groupe qui répond à l’étrange nom d’ Herculoids, très fidèle à l’originale.
J’aimerai maintenant m’arrêter un bref instant…car les deux derniers titres sont tout bonnement magiques, magnifiquement sirupeux, et certainement judicieusement choisis pour cloturer en beauté l’une des plus belle compilation qu’il m’a été donné de découvrir..
« Will you marry me girl », c’est LA chanson qui pourrait parler à votre place, à vous messieurs, lorsqu’il s’agira de déclarer votre flamme, et la vraie celle-ci !, rappelez vous en , vous vous tairez, et enclencherez cette chanson pour que la magie s’opère…les chœurs sont ex-ce-ption-nels, dans la veine de la plus belle chanson des O’Jays…et vous remercierez les Phillarmonnics des années durant…
« Baby stay » chante l’un des membres de God’s gift to Wonder…Oui, il s’agit là de supplier cette femme de revenir sur sa décision, que tout n’est pas encore perdu « Stop and think it over » et 4.57 mn ne seront pas de trop…Des violons , des choeurs fantastiques pour cloturer ce disque merveilleusement…
Vingt façons de supplier, à genoux parfois, celle ou celui sans qui la vie ne ressemblerait plus à rien, de ne pas se laisser aller , que tout est possible encore…
Vingt artistes qui semblent avoir pour mission de nous trouver les mots qu’il est si difficile à saisir parfois…
Je rend hommage à la soul music, c’est elle qui m’a souvent sauvé, et qui me sauvera encore…
Certains sont d’une lueur éclatante et flambloyante, d’autres ont des couleurs placides et carressantes..
Il en existe d’autres qui réfèrent à l’accablement, à la torpeur et à l’alanguissement , c’est en ces lieus que je vous convie aujourd’hui, en découvrant un disque au parfum qui semble léger à priori, mais dont la ténacité vous surprendra, vous transportera vers un lieu que certains fuient parce qu’ils ne le connaissent que trop bien, et qui saura j’espère aussi convaincre les réfractaires lorsqu’il s’agit d’écouter la longue plainte de ces âmes perdues…
Le label Grapevine sort cette compilation en Juillet 2006, en plein été, comme s’il semblait moins douloureux de la découvrir en cette période propice à l’exaltation et à l’incouciance..
Saison qui laisse place à l’automne, qui elle sera plus disposée à certaine réminiscences…
Betty Harris entre avec « I can’t last much longer » le tempo le plus lent de l’album, 2.53 mn, pour qu’il revienne, pour dire qu’elle ne tiendra pas longtemps dans cet état, que s’il daignait, juste parfois , comme ça , lui rendre visite de temps à autres, ça l’aiderait à tenir …Vous dire que j’ai des frissons rien qu’à l’évoquer c’est très peu..je sens déjà comme une boule à la gorge…cet orgue, cette voix..quelque chose de désesperant, et d’insuportable…
« Say you will », chante maintenant Mr Joe Haywood,…cuivres discrets, comme à la période de Stax, accompagnant cette voix si douce
« Don’t set back »interpreté par Joe Diamond, là un tempo plus rapide, déterminé à se faire comprendre, il conjure lui aussi, mais semble si désemparé…Mon dieu quelle voix détonnante..
LIttle johnny Williams ; « A house ain’t a home » : Enorme…., des chœurs splendides suivant un timbre sans trémolos, puisant directement à la source…
Je suis obligé maintenant de confier qu’il s’agit là de l’une de mes préférées…Richard Caiton envellope d’une voix si généreuse qu’il ne semble pas exister quelconque femme qui puisse résister avec « Without your love ».. cette complainte, non vraiment, c’est sans commentaire…
Mais comment peut on simuler telle tragédie ?, je n’y crois pas… Zilla Mayes semble en pleine dépression dans « i love you still » c’est proprement édifiant…
Sous la forme d’une ballade simple, Ray Algère chante là cette douce complainte, très belle voix encore, généreuse et confie, tremblant, qu’elle le rend fou… « You’re driving me crazy »
Ca n’est pas parce qu’elle est partie qu’il se fera une raison et il le chante…, « Now That I've Lost You » - Eldridge Holmes vous fera basculer de gauche à droite nonchalamment sur son sort, avec une mélodie qui si belle qu’elle semble voiler sa détresse..
« You Call the Shots » par C.P. Love, dans la droite lignée de la tradition soul, plus légère, et très sincère aussi..
C’est dans cette chanson que l’on sent que le blues est encore très présent dans la soul music … « Love Is Like Fire (I Just Got Burned) » par Calvin Lee, rythme lent, chœurs épurés..
Au premières secondes de cette chanson, vous saurez qu’elle sera l’une de vos préférées…quelques accords mélancoliques à la guitare, suivies de cette magnifique voix, 3.29mn dans la peau de Mailyn Barbarin avec « Believe me »
David Robinson entre à la douzième place, avec « i care for you » , mélodie simple , timbre exceptionnel, un saxophone alto se détache comme pour empêcher cet homme de sombrer..
C’est dans la veine de Percy Sledge cette chanson d’ Earl King dans « A part of me » voix dévouée encore, à cette même cause…
Plus on approche la fin de cet album, plus on sent que l’on va avoir droit à l’une de ces trop nombreuse pépite qui illumine nos vies, « Confessing a feeling » de Tony Owens est quelque chose comme ça…c’est absolument bouleversant, no words…
James K-Nine voie ces larmes couler avec « Counting Teardrops » , rien n’y peut, c’est tout simplement impossible, 2.46mn pour tenter de les secher, mais sans grande conviction…
« His Love for Me » chante Inell Young, encore dans la tradition soul, très belle ballade en mid tempo typiquement 60’s, voix aigue, cuivres et chœur langoureux..
Ernie K-Doe tout aussi respectueux avec « You Got to Love Me » qu’il scande durant 3.21 mn..
Une chanson plus connue maintenant, et immortalisée par Sam é& Dave : « When Something Is Wrong with My Baby » et interprètée là par un groupe qui répond à l’étrange nom d’ Herculoids, très fidèle à l’originale.
J’aimerai maintenant m’arrêter un bref instant…car les deux derniers titres sont tout bonnement magiques, magnifiquement sirupeux, et certainement judicieusement choisis pour cloturer en beauté l’une des plus belle compilation qu’il m’a été donné de découvrir..
« Will you marry me girl », c’est LA chanson qui pourrait parler à votre place, à vous messieurs, lorsqu’il s’agira de déclarer votre flamme, et la vraie celle-ci !, rappelez vous en , vous vous tairez, et enclencherez cette chanson pour que la magie s’opère…les chœurs sont ex-ce-ption-nels, dans la veine de la plus belle chanson des O’Jays…et vous remercierez les Phillarmonnics des années durant…
« Baby stay » chante l’un des membres de God’s gift to Wonder…Oui, il s’agit là de supplier cette femme de revenir sur sa décision, que tout n’est pas encore perdu « Stop and think it over » et 4.57 mn ne seront pas de trop…Des violons , des choeurs fantastiques pour cloturer ce disque merveilleusement…
Vingt façons de supplier, à genoux parfois, celle ou celui sans qui la vie ne ressemblerait plus à rien, de ne pas se laisser aller , que tout est possible encore…
Vingt artistes qui semblent avoir pour mission de nous trouver les mots qu’il est si difficile à saisir parfois…
Je rend hommage à la soul music, c’est elle qui m’a souvent sauvé, et qui me sauvera encore…
Archives
|
Liste de liens
|